Il faut des hôpitaux de proximité, ce n’est pas nous qui le disons + 23 juin République
Le rapport du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie, demandé par le gouvernement, propose des hôpitaux plus petits mais plus nombreux en France.
À rebours des logiques actuelles, qui consistent à fermer les services hospitaliers de proximité plutôt que d’en ouvrir, le Haut conseil préconise de les multiplier.
Ce rapport confirme que les analyses et les demandes du PCF et du Comité de Défense des Hôpitaux du Nord Essonne sont justes.
A écouter sur
https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-mercredi-06-juin-2018
https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-mercredi-06-juin-2018
En pièces jointes un résumé du rapport (20 pages).
Nous assistons à une incohérence de réflexion entre les préconisations du HCAAM réfléchies par rapport aux besoins de santé du territoire et les décisions gouvernementales de fermetures d’établissements de proximité répondant uniquement à une logique d’économie et favorisant les cliniques privées.
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Pour compléter, voici une émission d’Europe 1 où intervient Hélène DERIEN présidente de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité
Résumé de l’émission :
Les associations dénoncent notamment les mesures d’économies budgétaires, et
proposent de remettre en cause la liberté d’installation des médecins.
Les territoires “souffrent de plus en plus de la désertification sanitaire” et des
“économies budgétaires”, ont dénoncé samedi des associations de défense des
hôpitaux de proximité, réclamant une “véritable égalité d’accès aux soins” en France.
“Partout, les médecins manquent” : 20 à 30% des postes hospitaliers “sont vacants”,
30% des généralistes ont plus de 60 ans et ne trouvent pas de remplaçants, et “un
tiers des français”, éloignés des services de santé, “renonce à des soins”, détaille,
dans un communiqué, la Coordination nationale des comités de défense des
hôpitaux et maternités de proximité, réunie samedi pour ses “rencontres nationales”
à Lure, en Haute-Saône.
Regroupements hospitaliers, fermetures d’urgences, de maternités, de blocs
opératoires, concentration accrue pour “faire des économies”, pénurie de médecins
libéraux : les politiques publiques “détruisent le maillage territorial” en matière de
santé, a déploré, lors d’un point presse, la présidente de la Coordination, Hélène
Derrien.
“Il ne va pas faire bon vivre entre deux métropoles”. La coordination, qui compte une
centaine de comités adhérents, pointe notamment “l’épée de Damoclès” soulevée
par le dernier avis du Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM),
publié mardi, qui préconise la création de 600 établissements de santé
communautaires recentrés sur des activités de médecines polyvalentes.
Mais “notre définition des hôpitaux de proximité, c’est une maternité, un bloc
opératoire et un service d’urgences avec service mobile de réanimation (Smur)”,
sinon l’hôpital devient “coquille vide”, a-t-elle poursuivi.
Les inégalités vont s’aggraver et “il ne va pas faire bon vivre entre deux métropoles”,
prévient la Coordination. De plus, la pénurie de médecins touche aujourd’hui “les
grandes villes, même Paris”. Elle prône donc “la remise en cause de la liberté
d’installation des médecins”.
La Coordination veut réguler le numerus clausus. “Aujourd’hui, kinés, pharmaciens,
infirmiers sont tous régulés, mais pas les médecins”, a regretté Hélène Derrien,
proposant un “service sanitaire” d’un nouveau genre, où les étudiants en médecine
s’engageraient à exercer “quelques années, par exemple trois à cinq ans”, dans les
territoires sous dotés, a-t-elle détaillé.
La Coordination souhaite aussi “réguler le numerus clausus”, “refonder les études
médicales” et développer des “centres publics de santé” en lien avec la médecine
libérale.
proposent de remettre en cause la liberté d’installation des médecins.
Les territoires “souffrent de plus en plus de la désertification sanitaire” et des
“économies budgétaires”, ont dénoncé samedi des associations de défense des
hôpitaux de proximité, réclamant une “véritable égalité d’accès aux soins” en France.
“Partout, les médecins manquent” : 20 à 30% des postes hospitaliers “sont vacants”,
30% des généralistes ont plus de 60 ans et ne trouvent pas de remplaçants, et “un
tiers des français”, éloignés des services de santé, “renonce à des soins”, détaille,
dans un communiqué, la Coordination nationale des comités de défense des
hôpitaux et maternités de proximité, réunie samedi pour ses “rencontres nationales”
à Lure, en Haute-Saône.
Regroupements hospitaliers, fermetures d’urgences, de maternités, de blocs
opératoires, concentration accrue pour “faire des économies”, pénurie de médecins
libéraux : les politiques publiques “détruisent le maillage territorial” en matière de
santé, a déploré, lors d’un point presse, la présidente de la Coordination, Hélène
Derrien.
“Il ne va pas faire bon vivre entre deux métropoles”. La coordination, qui compte une
centaine de comités adhérents, pointe notamment “l’épée de Damoclès” soulevée
par le dernier avis du Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM),
publié mardi, qui préconise la création de 600 établissements de santé
communautaires recentrés sur des activités de médecines polyvalentes.
Mais “notre définition des hôpitaux de proximité, c’est une maternité, un bloc
opératoire et un service d’urgences avec service mobile de réanimation (Smur)”,
sinon l’hôpital devient “coquille vide”, a-t-elle poursuivi.
Les inégalités vont s’aggraver et “il ne va pas faire bon vivre entre deux métropoles”,
prévient la Coordination. De plus, la pénurie de médecins touche aujourd’hui “les
grandes villes, même Paris”. Elle prône donc “la remise en cause de la liberté
d’installation des médecins”.
La Coordination veut réguler le numerus clausus. “Aujourd’hui, kinés, pharmaciens,
infirmiers sont tous régulés, mais pas les médecins”, a regretté Hélène Derrien,
proposant un “service sanitaire” d’un nouveau genre, où les étudiants en médecine
s’engageraient à exercer “quelques années, par exemple trois à cinq ans”, dans les
territoires sous dotés, a-t-elle détaillé.
La Coordination souhaite aussi “réguler le numerus clausus”, “refonder les études
médicales” et développer des “centres publics de santé” en lien avec la médecine
libérale.
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La Convergence nationale de défense et de développement des services publics appelle à converger avec l’initiative de la Coordination nationale des hôpitaux et maternité de proximité lors d’un
rassemblement samedi 23 juin 2018, place de la République à Paris à partir de 12h
pique-nique sorti du sac, Flashmob, animation musicale, prises de parole