Commentaires sur une analyse un peu courte :
je cite : “Le poids électoral du PCF subit 2 décrochages. Le premier a lieu en 1987. Par rapport à 1979, ce poids est réduit de 10 points de % environ. Il passe de 20% en 1979 à 10% en 1987. Entre 1987 et 1997, ce poids reste à peu près constant. Le deuxième décrochage a lieu après 1997. Ce poids est à nouveau réduit de moitié et passe de 10 points de % en 1997 à 5 points de % en 2002, après l’expérience de « la gauche plurielle ». En 2017, ce poids électoral est encore réduit de moitié (2,7%)”
Si on se fie au tableau le premier décrochement n’est pas 1987 mais 1981 (G. Marchais 15,35%; législatives 16%). Il y a là une erreur factuelle sérieuse dans l’analyse.
Par ailleurs il conviendrait de remonter plus haut : il n’y a eu décrochage du PC aux élections de 1968, où il a fait 20%, alors qu’il en faisait plus que 22,5% en 1967! Et ce après les luttes que l’on sait.
Il n’y avait alors pas de programme commun (ni en 1967 ni en 1968) mais le PC militait pour
l’union de la gauche.
Enfin si on devait remonter encore plus le temps 1958 ne fut pas non plus une année faste : 19% pour 25% en 1956 …
Tout cela pour dire que l’on jette un peu vite la stratégie du programme commun aux orties et que lorsque le PC soutenait F. Mitterand (*) il s’est plutôt bien porté -jusque ce dernier arrive au pouvoir en utilisant les outils mis au point par De Gaulle-
Alors, on a deux faits contradictoires : cela devrait ne devrait pas nous effrayer et nous interpeler: comment sortir du piège?
(*) Je souscris entièrement aux commentaires sur Mitterand et Mélenchon contenu dans le texte que je commente ici
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Suite de mon commentaire ci dessus, suite à l’AG du 05/09.
En préalable je précise encore une fois que les descriptions de Mitterand et Mélenchon données dans l’article objet du commentaire me plaisent beaucoup.
Mais je ne comprends pas la critique du programme commun, ni de la stratégie associée. Non pas que je trouve que tout y était parfait mais loin de là. Et je vais encore plus loin ce n’est pas le fait de présenter un candidat à l’élection présidentielle qui nous a fait progresser. Evidement on ca me citer Duclos : 1 succès pour 4 échecs (par échec je veux dire décrochage) : Marchais 81 (que l’on oublie souvent pudiquement de mentionner), Lajoinie 88, Hue 95, Buffet07.
Alors que d’avoir soutenu (l’horrible) Mitterand en 1967 puis 1974 dès le premier tour de la présidentielle ne nous aura pas particulièrement nuit au moins dans la période considdoute voir d’autres raisons érée. Ce fut une époque où le PC faisait des adhésions à chaque coin de rue, gagnait des municipalités,…
Il y a l’accident de électoral de 1968… La stratégie du programme commun et de l’Union de la Gauche,
venait de plus loin, mais avait été développée pour dépasser cet échec. Car l’échec électoral de 1968 montrait bien qu’il n’est pas suffisant de développer des luttes puissantes.ians t so
On doit voird’autres raisons à l’échec électoral de 1968, mais je m’arrête là à ce propos.
Il y a une analyse qui est occultée dans tout ce que je lis ici et là c’est celle de la période 78 à 81 de “L’Union est un Combat” qui a mené à la candidature de Marchais en 1981. Je ne suis pas en désaccord avec l’idée de “L’union est un combat”, mais les plus belles stratégies peuvent être gâchées car menées en dépit du bon sens ou rendues incompréhensibles. Mon sentiment (mes souvenirs) c’est que ce fut le cas à propos de “l’Union est un combat”. J’en vois un reflet dans le départ en 1984 des ministres communistes quelque peu incompréhensible pour le vulgaire pékin (même si il était justifié a posteriori).
Ceci m’amène, au delà des faits bruts, à poser une question sur cette période 78-81 : avions nous (j’entends tout ou partie de la direction) vraiment envie d’arriver au pouvoir et n’est ce pas cela qui nous a mis en porte au faux??? Etions nous préparé à l’exercice du pouvoir?