SIOM : communiqué du comité de soutien
La situation des éboueurs du SIOM est toujours bloquée. La société SEPUR refuse de les payer pour le mois de novembre alors qu’ils font l’objet de lock-out depuis le 2 novembre (cf le communiqué des salariés daté de ce jour).
Une réunion est prévue demain mardi 4 décembre au SIOM (Syndicat Intercommunal des Ordures Ménagères)
avec les maires de la vallée de Chevreuse, les élus du Comité syndical du SIOM et une délégation des salariés Sepur.
En soutien aux éboueurs du SIOM Attac appelle à se rassembler le 4/12 dès 19H30 devant le SIOM à Villejust (2 Avenue des 2 Lacs, ou Chemin Départemental 117 à Villejust)
Communiqué des salariés de SEPUR, agence de Villejust
Nous n’avons pas perdu “un euros” mais l’intégralité de notre salaire de novembre.
Monsieur Ivanov, président, déclare que “les nouveaux salariés de Sepur, issus du transfert de marché avec le prestataire sortant, ne perdront pas un euro”.
Les salariés ont reçu leur fiche de paie pour le mois de novembre 2018.
Elles mentionnent toutes le même montant : 0 euros.
Pour justifier de priver les salariés de leur moyen de subsistance, la société SEPUR considère tous les salariés comme grévistes. Cette prétendue cessation du travail par les salariés permet de justifier ainsi auprès des administrés et des élus de ne pas donner de travail à 90 salariés depuis plus d’un mois.
Les salariés n’ont pas cesser le travail depuis le 2 novembre dernier. Ils sont à la disposition de leur employeur. Ils ont ainsi adressé à la société SEPUR des courriers et des attestations indiquant qu’ils ne font pas grève et qu’ils attendent que leur nouvel employeur prenne enfin possession de l’agence.
La société SEPUR ne leur a JAMAIS permis de travailler.
Aucun équipement dans l’agence de Villejust.
Aucun personnel encadrant.
Le 28 novembre sont arrivés deux camions seulement, pour décorer. Mais ils sont dans un état lamentable !
Les salariés attendent tous les jours leur employeur. Ils attendent tous les jours d’avoir du travail. Ils attendent tous les jours que leur soit fourni du matériel et que l’employeur prenne enfin possession de l’agence transférée.
Les collectes sont assurées par SEPUR depuis le 1er novembre dernier à partir d’autres sites de la région parisienne, en flux mixte, dans des conditions de sécurité et de traitement dégradées (travail en poste isolé, transports sur de grandes distances).
La société SEPUR a décidé d’étouffer financièrement les salariés et elle ne veut pas répondre aux questions et assurer les garantie des salariés transférés..
Nous vous demandons de bien vouloir agir et nous aider pour faire cesser une situation dommageable pour tous.
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